top of page

L'analyse

L'Analyse

Cette section se donne pour objectif d'étudier la thématique des métiers de la ville de Lausanne à l'aide de différents histogrammes. Le choix de nos divisions géographiques et des différentes catégories peut être retrouvé dans l'onglet méthodologie.

 

Pour 1855 le nombre total de chefs de famille recensés est de 4387 personnes dont 135 erreurs.

Pour 1832 il y a 2676 personnes qui ont pus être classifiés dans cette étude

Division.jpg

Toute la ville

  • Les artisans constituent la majorité de la population lausannoise : ceci peut être expliqué par la grande variété de la catégorie d'une part, et par la classe sociale d'autre part.  

  • Pas de changement majeur entre 1832 et 1855 

1832 - 1855 TOTAL.png
Recesement 1855 illustration_edited.jpg
DIV1.png

Division 1

Entre 1832 et 1855, les changements suivants peuvent être relevés: 

  • Augmentation du nombre de personnes qui forment un groupe privilégié dans la société (bourgeoisie) 

  • Augmentation dans la catégorie des maîtres artisans, marchands et commerçants 

  • En parallèle, nous observons une diminution du nombre de rentiers

Division 2

  • Pour l'année 1855, cette division se démarque par sa forte concentration des métiers de marchands et de commerçants : en effet, le quartier est caractérisé par les banques et par les négociations et affaires, notamment sur la place St François. 

DIV2.png
Recesement 1855 illustration_edited.jpg
DIV3.png

Division 3

  • Dans ce quartier, nous observons tout d'abord une forte concentration d'artisans et d'ouvriers en 1855 : cette dernière peut être expliquée par l'importance des rues commerçantes dans cette division

  • En même temps, nous pouvons relever une diminution du nombre de rentiers entre 1832 et 1855

Division 4

  • En 1855, nous remarquons une importante diminution des métiers d'agriculteurs, de vignerons et de fermiers: celle-ci peut-être expliquée par le processus de transformation de la ville qui se manifeste au niveau politique et au niveau de la structure de la ville au milieu du XIXe siècle. 

DIV4.png
Recesement 1855 illustration_edited.jpg
DIV5.png

Division 5​

  • La division 5 révèle une légère concentration de la catégorie des personnes sans vocations en 1855

  • De plus, nous pouvons constater la forte baisse du nombre de rentiers entre 1832 et 1855 

Division 6

  • Nous notons dans la division 6 un regroupement important d'artisans : ceci peut-être expliqué par la présence de la tannerie Mercier, mais également d'autres scieries et foulons qui s'installent dans la vallée du Flon au début du développement industriel. 

  • Faible concentration des classe supérieures, comme la bourgeoise : cette absence s'explique par  la mauvaise réputation liée entre autre à l’activité malodorante du travail du cuir et du manque d'hygiène.

DIV6.png
Recesement 1855 illustration_edited.jpg
DIV7.png

Division rurale

  • Concentration importante de la catégorie des agriculteurs: cette division comprend essentiellement les zones autour du centre de Lausanne et qui sont composées par les vignes et les champs à cette époque 

  • Pourcentage de la catégorie bourgeoise supérieur à la moyenne totale.

Alors quel bilan tirer de tout cela pour l'organisation de la ville de Lausanne ? 

​

Certes oui, nous observons quelques changements dans les différentes divisions de la ville de Lausanne entre 1832 et 1855, notamment une corrélation entre l'organisation de certaines divisions et les secteurs d'activités professionnelles. Cependant, notre analyse relève avant tout la grande mixité sociale dans la ville de Lausanne au milieu du XIXe siècle. Malgré une période de transformation avec notamment l'accroissement du trafic et l'augmentation démographique, aucun changement majeur n'a pu être observé à Lausanne à cette époque.Dans l'ensemble, toutes les classes de la société sont présentes dans les différentes divisions de la ville.  

En conclusion, bien que la ville de Lausanne se restructure et s'étende, son organisation interne reste inchangé entre 1832 et 1855. Lausanne se trouve alors dans une phase intermédiaire : la capitale vaudoise garde sa structure médiévale tout en connaissant les premières transformations et expansions. Enfin, à partir de 1860, ce développement de la ville s'accélère et un nombre important de nouveaux bâtiments publics et de nouvelles rues se construisent. Il serait alors intéressant d'élargir l'analyse sur l'année 1870 afin de voir les influences du développement industriel sur la ville. 

 

 

 

Il est toutefois important de rappeler qu'en raison de nos critères de catégorisation, qui regroupent une multitude d’activités professionnelles et qui se focalisent uniquement sur les métiers des chefs de famille, une altération des résultats est possible.

bottom of page